Même s’ils restent sur une tendance haussière, les cours du pétrole accusent le coup, depuis quelques jours, après un début d’année tonitruant, où la barre des 70 dollars n’était plus hors de portée, notamment suite aux derniers déboires climatiques de l’Etat du Texas.
Ce mercredi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a chuté à 62,90 dollars (8H00GMT), au moment où le West Texas (WTI) repassait sous la barre des 60 dollars, à 59,91 dollars, à l’heure de référence.
Ce repli, qui survient à deux jours seulement de la prochain sommet de l’Opep et Opep+, serait due, en partie, à la demande chinoise après des données économiques jugées décevantes : l’activité manufacturière en Chine a en effet connu en février son plus faible rythme de croissance en neuf mois, selon des données publiées lundi par le cabinet IHS Markit pour le groupe de médias Caixin.
Par ailleurs, d’autres analystes expliquent que « l’Arabie saoudite voudrait maintenir les réductions de production actuelles au moins jusqu’en avril tandis que la Russie et ses alliés font pression pour libérer 1,5 million de barils par jour supplémentaires sur le marché ».
A noter que le club de producteurs échangera, ce mercredi, par visioconférence au cours du désormais mensuel Comité de suivi de l’accord en vigueur de réduction de la production du groupe (JMMC).