Les cours du pétrole continuent leur progression entamée depuis le début des annonces sur la vaccination contre le coronavirus, atteignant ainsi leur plus haut niveau en neuf (9) mois.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, pour livraison en février s’est affiché ce jeudi matin à 51,63 dollars.
Les cours du brut ont été impactés par le dernier rapport de l’Agence américaine d’Information sur l’Energie (EIA) diffusé mercredi, qui a indiqué que les stocks commerciaux de brut aux États-Unis ont baissé de 3,1 millions de barils (MB).
Par ailleurs, l’or noir continue de profiter d’un vent d’optimisme en matière de demande, depuis début novembre, avec une série d’annonces encourageantes sur les vaccins contre le Covid-19.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a révisé en baisse mardi ses prévisions pour la consommation de pétrole en 2021, principalement en raison d’une baisse de la demande pour le carburant destiné aux avions. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait également avancé des prévisions similaires.
Malgré ces attentes plutôt moroses à court-terme, les analystes estiment que le baril de West Texs (WTI) pourrait approcher les 50 dollars et celui du Brent évoluer à quelques dollars de plus quand l’économie mondiale aura vraiment redémarré en 2021.
« Les marchés du brut sont destinés à se raffermir une fois que la deuxième vague de Covid-19 se sera calmée, que la campagne de vaccination se sera généralisée et que le gouvernement américain aura enfin dit clairement que de nouvelles mesures d’aide sont en chemin », ont également prévu les spécialistes.