La volatilité des prix du pétrole se poursuit, devenu récurrent à cause de l’instabilité de l’offre et les craintes sur la demande à cause de la récession qui trame toujours sur l’Europe et les USA.
En effet, ce mercredi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour des livraisons en octobre prochain, a perdu 3,45% et repasse sous barre des 100 dollars, pour s’installer ce matin à 95,88 dollars. Pourtant, mardi, les marchés étaient plutôt optimistes où le baril de Brent, pour des livraisons dans la même période, a atteint les 102,75 dollars.
Pour ce qui du WTP américain, pour des livraisons en septembre, il a baissé, a son tour, de 2,97% et passe à 88,92 dollars, glissant sous les 90 dollars le baril.
Plusieurs raisons sont avancées par les analystes. D’abord, l’inflation dans la zone euro, qui a battu un nouveau record en août, à 9,1% sur un an, a annoncé Eurostat mercredi, laissant craindre pour la vigueur de la demande en or noir.
La veille, « l’hypothèse d’un affaiblissement général de la demande avait également conduit à une nouvelle séance volatile pour le pétrole » sur fond d’inflation et de resserrement des taux des banques centrales, d’après Richard Hunter, analyste chez Interactive Investor.
Cette baisse intervient une semaine après que les cours du pétrole ont été dôpés par les déclarations du ministre saoudien de l’Énergie, Abdelaziz ben Salmane, laissant entendre que l’OPEP+, pourrait réduire sa production.
Avec Agences