Les cours du pétrole ont repris leur hausse mercredi, dopés par une forte demande soutenue par le resserrement de l’offre, causé par l’embargo européen sur l’essentiel du brut russe, mais aussi l’Opep+ qui ne n’arrive pas soulager le marché.
En effet, ce mercredi, le baril de Brent pour des livraisons en août prochain, considéré comme premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a affiché une augmentation de 1,50% pour s’installé à 117,33 dollars. Le WTI américain, à son tour pour des livraisons en juillet, grimpait ce matin de 1,47% pour atteindre les 116,35 dollars.
Selon les analystes de PVM Energy, « l’accord sur un embargo de l’Union européenne sur le pétrole russe, décroché dans la nuit de lundi à mardi, après des semaines de blocage de la Hongrie, fait craindre une pénurie estivale de carburant et un resserrement de l’offre de brut, dans un marché déjà tendu.
En parallèle, « les attentes d’une forte demande estivale dans l’hémisphère nord et l’assouplissement des restrictions sanitaires chinoises devraient contribuer à propulser la consommation mondiale de pétrole », poursuivent les analystes.
En parallèle, l’OPEP+, qui se réunit ce jeudi par visioconférence, semble toujours résister à la pression occidentale pour accélérer ses augmentations de production d’or noir. Les membres du G7 avaient souligné vendredi le « rôle clé à jouer » de l’OPEP+ face au « resserrement des marchés internationaux ».
« Cette dernière tentative de l’Occident de tempérer l’inflation due (aux prix de) l’énergie est tombée dans l’oreille d’un sourd, une fois de plus. Au lieu de cela, l’Arabie saoudite a affiché son allégeance à la Russie, autre producteur de l’OPEP+ », lance M. Brennock.
Avec Agences