Les cours du pétrole continuent leur dégringolade. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien a perdu près de 60 dollars en moins de 9 mois.
Il y a à peine huit mois, le baril de Brent avait frôlé les 140 dollars. Il n’était pas loin de son record absolu de juillet 2008, où il avait dépassé les 147 dollars. Cette fin de semaine, il a terminé en net recule, à 83,63 dollars.
Ainsi, le pétrole n’a pas cessé de chuter, dans une conjoncture défavorable, tirée par plusieurs facteurs mondiaux. L’or noir a d’abord été refroidi par l’ajustement des prévisions météorologiques aux États-Unis, qui tablent sur un temps moins froid que prévu initialement, selon les experts.
Il y a par la suite, la situation épidémiologique en Chine, qui a eu aussi son impact sur le marché pétrolier. La Commission nationale de la santé en Chine (NHC) a relevé jeudi, plus de 32 000 nouveaux cas de Covid sur une seule journée. Un record depuis le début de la pandémie.
S’il faut ajouter à cela les prévisions, moins réjouissantes, de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). Ces organisations avaient souligné dans leurs rapports mensuels respectifs sur le marché de l’or noir, publiés le mois dernier, que la demande sera moins robuste que prévu en 2022 et 2023.
Une situation qui va, sans aucun doute, affecter la prochaine réunion mensuelle de l’OPEP+, attendue le 4 décembre prochain. Les observateurs estiment que les pays de l’Organisation, décideront de réduire leur production, pour la seconde réunion d’affilée.
Il faut rappeler que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dont la Russie, avaient décidé le 5 octobre dernier à Vienne en Autriche de réduire leur offre de 2 millions de barils par jour à partir du début du mois en cours.