Le Brent a atteint son plus haut niveau depuis plus d’un an, soutenu par des perturbations de l’offre américaine du fait d’une vague de froid historique dans le pays.
Ce mercredi matin, vers 10H45 GMT (11H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 1,06% à Londres par rapport à la clôture de mardi, à 64,02 dollars. Vers 14H00 il a atteint 64,48 dollars, un prix plus vu depuis le 22 janvier 2020.
Le baril américain de WTI pour le mois de mars avançait dans le même temps de 0,85% à 60,56 dollars, après avoir franchi le seuil de 60 dollars lundi, pour la première fois en un an et une semaine après le Brent.
En effet, une vague de froid frappe en ce moment les Etats-Unis. Le thermomètre étant tombé mardi jusqu’à -12 degrés Celsius à Austin, la capitale du Texas – et perturbe la production d’or noir du fait de la mise à l’arrêt de certains puits, de coupures de courant et de perturbation des transports.
Selon les observateurs, cette situation « augmente la demande d’énergie et dans le même temps perturbe l’approvisionnement dans les principales régions productrices ». « Plus de 2 millions de barils quotidiens bloqués, en particulier au Texas, qui est de loin le plus grand État (américain) producteur de pétrole » ont-ils expliqué.
Cet événement ajoute à l’environnement haussier des cours de brut, en convalescence depuis l’annonce des premiers vaccins contre le Covid-19 début novembre et qui ont accéléré depuis le début d’année notamment grâce au maintien du contrôle de la production par les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés de l’Opep+.
Avec Agences