Les cours du pétrole continuent leur chute ce jeudi, après une inquiétude sur la solidité de la demande, et la montée des cas de contamination au variant Delta.
Ainsi et depuis le début de la semaine, le Brent pique du nez de 4,29% et le WTI de 4,88%.
Vers 09H20 GMT (11H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 70,38 dollars à Londres, en hausse de 0,61% par rapport à la clôture de la veille. Le baril américain de WTI pour le mois de septembre prenait 0,85% à 68,74 dollars.
Ces sept derniers jours, une moyenne de plus de 600.000 cas quotidiens ont été détectés dans le monde soit une hausse de 68% par rapport au plancher atteint mi-juin (360.000 nouveaux cas par jour) principalement imputable à la propagation du variant Delta identifié.
Les investisseurs craignent que de nouveaux confinements soient imposés, après que les deux premiers consommateurs mondiaux, les États-Unis et la Chine, ont enregistré une augmentation des nombres de cas. Ce qui pourrait avoir des conséquences directes pour la demande de carburant.
Par ailleurs, les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont grimpé de manière inattendue la semaine dernière, un signe négatif pour la demande.
Les stocks de brut ont gonflé de 3,6 millions de barils (MB), à 439,2 MB, pour la semaine close le 30 juillet, selon le rapport hebdomadaire publié par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA). C’est la plus forte hausse depuis mars et elle a pris de surprise les analystes qui misaient sur une diminution des stocks de 3 millions de barils.
Selon les analystes, ce bond surprise des réserves « est une source d’inquiétude pour le marché. Il intervient au moment où l’on parle de plus en plus de la propagation du variant Delta qui pourrait pénaliser la demande d’or brut au cours des prochains mois.