Les cours du pétrole continuent leur tendance haussière, avec un baril de Brent la barre symbolique des 90 dollars.
Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 0,16% à 90,10 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois gagnait 0,08% à 87,43 dollars.
Le brut s’était mercredi, à des sommets jamais atteints depuis octobre 2014, avec un baril à 90,47 dollars pour le Brent, 87,95 dollars pour le WTI.
Selon les analystes, la crise ukrainienne empêche une chute plus prononcée des prix, car on craint toujours que les livraisons de pétrole et de gaz russes soient entravées en cas d’escalade militaire.
De son côté, les États-Unis ont mis en garde contre les « risques mondiaux » d’une invasion russe de l’Ukraine et assuré avoir proposé une « voie diplomatique sérieuse » pour éviter une nouvelle guerre, après avoir rejeté l’une des principales demandes de Moscou, à savoir la fin de l’élargissement de l’Otan, en particulier à l’Ukraine.
D’autres parts, les tensions au Moyen-Orient qui se sont récemment accrues en raison des attaques de drones des Houthis contre les Émirats arabes unis, l’inflation des prix à la consommation et à la production et les efforts conséquents des banques centrales pour la combattre, sont également des facteurs qui tiennent les investisseurs en haleine.