Les cours du brut se maintiennent en hausse depuis plusieurs mois, du fait d’un regain d’optimisme et d’espoir, suscités par le vaste plan de relance américain, le ralentissement du rythme des infections et le lancement des campagnes de vaccination. Mais d’autres paramètres sont également à prendre en considération.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, s’est affiché lundi, à 63,30 dollars, léger recul ce mardi à 63,12 dollars. Des chiffres qui demeurent au plus haut depuis le 22 janvier 2020, après que les cours ont franchi la barre des 60 dollars, en début de la semaine dernière.
Selon les observateurs, cette optimisme est entretenu par la vague de froid qui a provoqué la fermeture des puits au Texas, le plus grand État producteur de pétrole des États-Unis.
Le tempête de froid aux États-Unis a perturbé lundi, le fonctionnement des puits de pétrole et les raffineries du Texas et a imposé des restrictions aux exploitants des gisements, provoquant ainsi des pannes pour environ 4 millions de foyers et d’entreprises américains.
Il est à rappeler que l’Etat du Texas produit environ 4,6 millions de barils de pétrole par jour et compte 31 raffineries, le plus grand nombre dans un seul État américain, selon les données de l’US Energy Information Administration.
D’autres raisons ont aussi contribué à la hausse des cours, notamment l’annonce par l’Arabie saoudite samedi d’une nouvelle attaque, déjouée, contre son territoire par des rebelles Houthis du Yémen en guerre. Ce qui a soulevé des inquiétudes liées aux approvisionnements du plus grand exportateur de pétrole au monde.
Aussi, les prix ont également été soutenus par l’optimisme porté par le vaccin contre la pandémie de Covid-19, ainsi qu’aux énormes liquidités injectées par les banques centrales.
A noter que la prochaine réunion interministérielle des 23 de l’Opep se tiendra le 4 mars prochain.