Après trois séances de repli consécutives, Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin est monté de 2,18%, pour finir à 102,78 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), principal variété américaine, avec échéance en mai, a lui gagné 2,32% et clôturé à 98,26 dollars.
Après avoir évolué en petite hausse durant l’essentiel de la journée, les cours ont accéléré en fin de séance. Le WTI se rapprochant même du seuil des 100 dollars le baril.
Selon les spécialistes, ce coup de fouet est dû à des achats de couverture effectués par des opérateurs qui pariaient à la baisse sur les cours.
Asphyxiés une bonne partie de la semaine par la perspective de la mise sur le marché de 240 millions de barils tirés des réserves des membres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les prix avaient aussi souffert de la remontée du dollar et des confinements massifs en Chine.
Après le nouveau train de sanctions annoncé jeudi contre la Russie, le marché anticipe toujours que l’Union européenne réduise ses importations (de pétrole) d’une manière ou d’une autre.
Le Parlement européen a réclamé la mise en place d’un embargo « total et immédiat » sur les importations de pétrole, charbon, combustibles nucléaires et gaz en provenance de Russie.
Les 27 se sont accordés jeudi sur le principe d’un embargo sur le charbon, qui prendra effet début août, mais ne sont pas parvenus à s’entendre sur gaz ou pétrole.
Avec Agence