À la veille de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (Opep+), les prix du pétrole ont marqué une pause.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en avril, perdait 0,37% à 88,93 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mars, était en baisse de 0,35% à 87,84 dollars.
Selon les analystes, ces prix représentent un repli à court terme dans une tendance haussière à plus long terme. Cette légère baisse s’est manifestée ce mardi, en attendant la décision de l’Opep+ dans la réunion de demain, au cours de laquelle le groupe devrait ajouter des barils supplémentaires à ses quotas existants en mars. Les analystes s’attentent à une augmentation mensuelle marginale de production de pétrole (400.000 barils par jour), insuffisante pour calmer la flambée des prix.
Par ailleurs, les observateurs estiment que dans un marché très tendu avec une cascade de crises géopolitiques en toile de fond, la baisse actuelle ne devrait pas durer. Les tensions en Ukraine et en Russie, sont au plus haut.
La Russie a affirmé mardi qu’elle n’allait pas « battre en retraite » face aux menaces de sanctions des États-Unis. Au Moyen-Orient, les Emirats arabes unis ont intercepté lundi un missile balistique lancé par les rebelles Houthis.