Sur un marché qui reste très ferme, les cours du pétrole ont fini en ordre dispersé en cette fin de semaine.
Le Brent a enchaîné une quatrième séance de hausse consécutive pour finir à son plus haut niveau depuis le 18 avril. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c’était le dernier jour d’utilisation comme contrat de référence, a gagné 1,62% pour clôturer à 109,34 dollars.
Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, également pour livraison en juin, il a lui cédé 0,63% et terminé à 104,69 dollars.
Les cours ont de nouveau été tirés par le revirement de l’Allemagne sur la question des importations de pétrole russe et la perspective d’un accord prochain sur un embargo de l’Union européenne.
Selon les analystes, les opérateurs « n’ont pas encore vraiment intégré » les conséquences d’une telle mesure dans les cours. « On pourrait voir des prix beaucoup plus élevés si l’UE s’entendait pour couper le robinet russe », ont-ils estimé.
Selon des chiffres établis par l’agence Bloomberg, la Russie est parvenue à exporter, en moyenne, 4,66 millions de barils de brut par jour en avril, non loin du niveau affiché en décembre, avant le début de la guerre.