Les pays membres de l’Opep et leurs alliés se sont engagés, début décembre, à réduire collectivement leur production de 1,2 million de barils par jour à partir du 1er janvier.
Après la tendance baissière qui a caractérisé la fin de l’année 2018, les cours du pétrole ont entamé la nouvelle année en hausse.
En effet, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars s’est établi ce mercredi à 54,91 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en enregistrant une hausse de 1,11 dollar par rapport à la veille, soit une augmentation de 2,06%.
Cette hausse est liée à une nette baisse des exportations saoudiennes, ce qui exprime, selon les observateurs, la décision du royaume saoudien à faire des efforts pour réduire l’offre en or noir sur le marché mondial.
Des données de suivi automatique des pétroliers ont montré mercredi que l’Arabie saoudite avait déjà pris les devants et réduisant en décembre ses exportations d’environ 500.000 barils par jour, avec notamment des volumes moins élevés en direction des Etats-Unis et de la Chine.
A ce propos, les analystes ont rappelé que les craintes d’un ralentissement de la demande sont contrebalancées par l’engagement pris par les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie concernant une baisse de production.
Pour rappel, les pays membres de l’Opep et leurs alliés se sont engagés, début décembre, à réduire collectivement leur production de 1,2 million de barils par jour à partir du 1er janvier pour résorber l’excédent d’or noir sur le marché et ainsi soutenir les prix.