Les cours du pétrole ont bondi peu avant la clôture lundi, en frôlant les 100 dollars le baril, tirés par une possible attaque russe en Ukraine.
Ainsi, le Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, a gagné 2,16%, pour finir à 96,48 dollars. Il était monté, quelques minutes plus tôt, jusqu’à 96,78 dollars, pour la première fois depuis fin septembre 2014.
Pour le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour échéance en mars, a lui pris 2,53%, pour clôturer à 95,46 dollars. Peu après 19H00 GMT, il avait atteint son plus haut niveau depuis début septembre 2014, à 95,82 dollars.
Ce pic a été atteint après que les États-Unis aient annoncé lundi, par la voix de leur secrétaire d’État, le déplacement temporaire de leur ambassade en Ukraine de Kiev à Lviv, dans l’ouest du pays. Une nouvelle qui a dopé les cours de l’or noir, déjà orientés à la hausse.
Selon les analystes, les cours du brut sont surle point de franchir le seuil symbolique des 100 dollars le baril de Brent. Le marché est tendu, avec une offre jugée insuffisante.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), « ne semble pas vouloir réagir et mettre davantage de pétrole sur le marché », soulignent les analystes, qui estiment que la flambée des prix est due à des facteurs géopolitiques et non aux fondamentaux du marché.