Les cours du pétrole continuent leur tendance haussière, en frôlant ce mercredi les 90 dollars.
Ce jeudi, le baril de Brent pour livraison en mars, a atteint les 87,98 dollars. Il avait atteint la veille, 89,17 dollars, pour la première fois depuis début octobre 2014. Pour le West Texas Intermediate (WTI), il s’est affiché à 86,52 dollars.
Selon les observateurs, cette tendance haussière est due à une demande plus soutenue, malgré le variant Omicron et l’incapacité de l’Opep+ et ses alliés, à atteindre ses objectifs de production.
L’Agence internationale de l’énergie, a relevé son estimation de demande mondiale en 2022, de 200.000 barils par jour, à 99,7 millions de barils par jour.
A ce propos, l’AIE a indiqué que « si la demande continue à croître fortement ou que l’offre déçoit, le faible niveau des stocks et la diminution des capacités excédentaires signifie que le marché du pétrole pourrait connaître une nouvelle année volatile en 2022 ».
Les opérateurs sont maintenant tournés vers la publication, mercredi, des chiffres de stocks américains de pétrole brut, attendus en baisse de 800.000 barils, ce qui serait la huitième baisse consécutive.
Dans une note publiée mercredi, les analystes de BNP Paribas ont estimé que la probabilité d’un baril à 100 dollars « augmentait ».