Les cours de pétrole ont terminé la semaine en hausse, notamment pour le baril de Brent qui s’est affiché à Londres, pour livraison en octobre, à 75,82 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE). Une nette progression de 5% par rapport à la semaine dernière, marquant ainsi sa première hausse hebdomadaire depuis un mois.
Selon les analystes, cette hausse est soutenue en grande partie par une offre qui reste limitée et un probable repli des exportations iraniennes à moyen terme. A partir du mois de novembre prochain, les mesures prises par Washington dans le cadre de la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, empêcheront les importateurs de pétrole de se fournir auprès de Téhéran.
Mais avant même de l’entrée en vigueur de ces sanctions, les exportations iraniennes reculent déjà. Une production iranienne qui pourrait régresser entre 1 million et 2,5 millions de barils par jour, selon les estimations des analystes.
D’autre part et faisant suite à la baisse du dollar, le pétrole a reçu un coup de fouet du marché des changes. En effet l’affaiblissement du billet vert tend à rendre moins chers les achats de barils vendus dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d’autres devises.
Ceci mène les investisseurs à rester très sensibles à toute évolution dans les négociations entre les États-Unis et la Chine. « Toute parole, tout geste, dans le sens d’un apaisement ou d’un durcissement des négociations, peut faire bouger considérablement les cours », estiment les analystes.