Les cours du pétrole ont reculé légèrement lundi, conséquence des appréhensions d’une économie mondiale en berne et qui consomme moins que prévu.
Ainsi, le baril de Brent a cédé 0,50%, en s’affichant à 85,88 dollars. Un léger recul qui a suivi quatre semaines consécutives de hausse, notent des analystes.
Mais si les cours restent soutenus par l’annonce au début du mois de baisses de production volontaires importantes par huit des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+), ils n’en demeure pas moins qu’ils ont perdu de leur élan.
Les analystes se demandent d’ailleurs pourquoi la hausse des prix n’a pas été plus importante, alors que certains observateurs prédisaient un baril à 100 dollars.
En raison de la récession prédite aux États-Unis, la demande va probablement être limitée, selon les spécialistes qui relèvent également que la réouverture de la Chine a été « moins impressionnante que prévu ».
Selon les rapports mensuels de l’OPEP et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publiés la semaine dernière, la demande mondiale devrait cependant croître autant que prévu en 2023. Et selon les analystes, si jamais la demande devait suivre ce chemin, les prix du pétrole « pourraient dépasser 100 dollars et aller au-delà du niveau optimal pour » l’OPEP+.