Les cours du pétrole ont repris leur tendance haussière ce mercredi, en attendant le rapport sur le volume des stocks de brut aux Etats-Unis.
Vers 09H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 75,13 dollars à Londres, en hausse de 0,87% par rapport à la clôture de mardi. A New York, le baril américain de WTI pour le même mois gagnait 1,12% à 72,45 dollars.
Selon les spécialistes, les fortes variations de prix de la semaine dernière ont fait place à des séances plus calmes cette semaine. Ils évoquent le « bras de fer actuel entre les préoccupations liées au variant Delta et un marché du brut attendu en déficit ».
La fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux États-Unis, l’American Petroleum Institute (API), a rendu compte d’une baisse des stocks de brut de près de 4,8 millions de barils. On parle même d’une baisse de 6,2 millions de barils.
Ces deux chiffres ont considérablement dépassé les attentes du marché, ont commenté les analystes qui ajoutent que « si les données officielles publiées plus tard dans la journée par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sur les stocks s’avèrent similaires, les prix du pétrole sont susceptibles de réaliser de nouveaux gains ».
Le marché table sur une baisse plus mesurée de 2,5 millions de barils pour la semaine passée, selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, et de 1,24 million de ceux d’essence.
Cette réduction avérée pour l’API et encore potentielle pour l’EIA alimente le discours autour d’une offre insuffisante, soutenant ainsi les prix du pétrole. Ceci n’écarte cependant pas « la menace que représente la propagation du variant Delta », estiment les analystes