En cette dernière semaine de l’année, les cours du pétrole ont repris leur hausse dans le sillage des marchés boursiers et en dépit du nouveau variant Omicron.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 2,20 dollars ou 2,88% à 78,60 dollars par rapport à vendredi. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour la même échéance, a lui avancé de 1,78 dollar ou 2,41% à 75,57 dollars par rapport à sa dernière clôture jeudi, son marché ayant été fermé vendredi.
Selon les analystes, la volatilité des cours en ce moment est due à la période des fêtes avec un faible volume. Les cours, beaucoup plus atones en début de séance, ont décollé avec l’élan de Wall Street.
Le marché a été entraîné par le dynamisme de la Bourse malgré la commotion dans le secteur des voyages et la propagation du variant Omicron, indiquent encore les analystes.
Des milliers de vols ont été annulés ce week-end et encore lundi dans le monde à cause notamment d’un manque de personnels navigants, forcés d’être maintenus en quarantaine après avoir été testés positifs au Covid-19.
En dépit de tout cela, le marché se console avec le fait que des confinements ou des restrictions n’ont pas été imposés là où l’on craignait qu’ils le soient, en l’occurrence a aux États-Unis et le Royaume-Uni, où le virus se répand rapidement. « Cela envoie en quelque sorte un message positif », estiment les spécialistes.