Les cours du pétrole ont réussi à limiter les pertes vendredi et garder leur stabilité, après avoir encaissé une série de mauvais indicateurs macroéconomiques américains.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a cédé 0,86%, pour clôturer la semaine à 122,01 dollars. Le West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en juillet, a lui abandonné 0,69%, à 120,67 dollars.
Les prix de l’or noir avaient initialement chuté après la publication de l’indice des prix CPI, qui a montré que les prix avaient davantage progressé que prévu en mai, avec 1,0% de plus par rapport à avril, aux États-Unis.
Si le prix de l’essence au détail a encore inscrit un nouveau record vendredi, le prix de gros sur le marché à terme s’est lui nettement contracté (-2,86%), a relèvent les analystes. Pour autant, « ce sont les craintes concernant l’offre qui orientent le marché, pas la demande, en ce moment », ont-ils rappelé.
La réduction des exportations russes et l’incapacité de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à tenir ses objectifs de production écartent toute décélération des prix à court terme.
Pourtant proche des ses niveaux records et malgré le bond du dollar, l’or noir s’est donc mieux tenu que les indices boursiers ou même la plupart des autres matières premières.
Autre facteur qui pèse sur l’offre, le relèvement très modéré de la production américaine, qui n’a pas évolué depuis trois semaines, alors que les stocks sont très bas, et reste très loin de ses volumes d’avant la pandémie.