Les cours du pétrole se sont enflammaient ce samedi, alors que le risque d’une invasion de l’Ukraine par la Russie s’intensifie.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a terminé à 95,05 dollars, au plus haut depuis septembre 2014. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars a pris près de 4% à 93,93 dollars, également au plus haut depuis plus de sept ans.
Beaucoup d’indices ont contribué à la flambée des prix du brut. Le baril de pétrole américain avait même grimpé de plus de 5% en début d’après-midi juste après une déclaration du Secrétaire d’État américain, estimant que la Russie pouvait « à tout moment » envahir l’Ukraine.
La Bourse de New York quant à elle voyait son repli s’accélérer, effrayée par ces signaux d’une possible invasion russe imminente, le gouvernement américain estimant qu’elle pourrait survenir durant les Jeux olympiques.
Une heure avant la clôture, le Dow Jones reculait de 1,21%, l’indice Nasdaq cédait 2,54% et l’indice élargi S&P 500, 1,88%.
Selon les analystes, cette nervosité sur le marché boursier veut dire que les prix vont monter, principalement de l’énergie et des matières premières, et que le revenu disponible va diminuer.
La Maison Blanche a averti solennellement qu’une invasion de l’Ukraine pourrait avoir lieu « pendant les Jeux olympiques » et exigé des Américains sur place qu’ils quittent le pays « d’ici 24 à 48 heures ».
Le Royaume-Uni a aussi conseillé vendredi à ses ressortissants de quitter l’Ukraine immédiatement par mesure de sécurité.