Un responsable du secteur pétrolier irakien a déclaré mercredi au que les principaux exportateurs de pétrole, Opep et hors Opep, envisageaient se rencontrer à Moscou le 20 mars pour discuter d’un gel de la production. L’annonce a été démentie par le ministère russe de l’Energie, qui a dit qu’aucune date ni lieu de rendez-vous n’avait encore été convenu.
Le prix du baril de pétrole brut pourrait perdre 10 dollars, effaçant tous ses gains récents, si les pays de L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les autres producteurs ne réussissent pas à s’accorder sur un plan de gel de la production, a dit jeudi la société norvégienne de courtage DNB Markets.
Le Brent de mer du Nord LCOc1 se négocie jeudi au-dessus de 40 dollars le baril, en hausse d’environ 40% depuis janvier mais encore bien loin des sommets de 2014, quand il se traitait autour de 115 dollars.
Un responsable du secteur pétrolier irakien a déclaré mercredi au que les principaux exportateurs de pétrole, Opep et hors Opep, envisageaient se rencontrer à Moscou le 20 mars pour discuter d’un gel de la production.
L’annonce a été démentie par le ministère russe de l’Energie, qui a dit qu’aucune date ni lieu de rendez-vous n’avait encore été convenu.
« S’ils peuvent s’accorder sur un gel de la production, je pense que nous en aurons vu le fond. S’ils échouent, je pense que le prix du pétrole chutera à nouveau de 10 dollars par baril », a dit Torbjoern Kjus, analyste pour DNB Markets, lors d’une conférence à Oslo.
L’Arabie saoudite, le Qatar et le Venezuela, membres de l’Opep, ainsi que la Russie, qui n’en fait pas partie, se sont engagés cette année à maintenir la production à son niveau de janvier si les autres producteurs coopèrent.
DNB Markets anticipait la semaine dernière que le prix du Brent de la mer du Nord atteindrait 45 dollars d’ici à trois mois, et 55 dollars dans six mois.