Les cours du pétrole commencent à décliner ces derniers jours, en chutant à leur plus bas niveau depuis un mois et demi. Cette tendance baissière est tirée par les nouvelles restrictions sanitaires en Europe, pour faire face à une éventuelle nouvelle vague de contamination de Covid-19, qui font craindre pour la demande en or noir.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a cédé plus de 2 dollars ce samedi, en s’affichant à 78,47 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate a perdu près de 3 dollars, à 75,67 dollars.
Ainsi, sur la semaine, le Brent est en repli de 4,26% et le WTI a chuté de 5,81%. Un confinement général de la population a été annoncé en Autriche avec l’obligation de se vacciner et des mesures de restrictions resurgissent en Allemagne.
Selon les analystes, la chute des cours n’était que le reflet d’un sentiment d’inquiétude sans rien de concret. « Cela fait baisser les prix, et c’est bienvenu pour l’administration Biden car cela devrait se répercuter sur le prix de l’essence à la pompe », ont-ils souligné.
Une ponction éventuelle de l’administration américaine dans les réserves stratégiques du pays, qui se débat avec une inflation persistante alimentée par les hauts prix de l’énergie, est sur la table depuis plusieurs semaines, mais sans se matérialiser. Aussi, le renforcement du dollar face à l’euro, proche de son plus bas depuis début juillet 2020, et à la livre sterling n’aidait pas les cours.