L’Iran, membre fondateur de l’Opep est confronté à une série de sanctions américaines faisant suite à la décision de Trump de se retirer de l’accord de 2015 sur le nucléaire.
Dans un tweet publié ce jeudi, le président américain Donald Trump a exhorté l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’Opep, à faire baisser “maintenant” les prix du brut.
« Nous protégeons les pays du Moyen-Orient, ils ne seraient pas en sécurité pour très longtemps sans nous, et pourtant ils continuent à pousser pour des prix du pétrole toujours plus haut! On s’en souviendra », a lancé sur Twitter Trump en concluant : « Le monopole Opep doit baisser ses prix maintenant ».
Bien avant ce tweet, Donald Trump a exigé à plusieurs reprises que l’Opep et son allié saoudien augmentent la production de pétrole, dans un objectif de baisser les prix des carburants aux États-Unis.
A deux jours de la tenue de la 10e réunion du comité ministériel mixte de suivi de l’Opep et non-Opep qui se tiendra à Alger ce dimanche 23 septembre, cette déclaration de président américain vient s’ajouter à la dernière déclaration du représentant de l’Iran à l’Opep, Hossein Kazempour Ardebili, qui avait dit que « l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sont en train de faire de l’Opep un outil pour les États-Unis et par conséquent il ne reste plus beaucoup de crédibilité à l’Organisation »
Le porte-parole du ministère iranien du Pétrole a fait savoir, ce mercredi, que le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, ne participera pas à la réunion du comité conjoint de monitoring Opep-non Opep d’Alger. Ce qui pourrait avoir un impact sur la cohésion au sein de l’Opep, mise à rude épreuve par le conflit auquel s’adonnent Iraniens et Saoudiens.
Ainsi, c’est dans un contexte conflictuel entre Washington et Téhéran que se tiendra, dimanche, la réunion de l’Opep-non Opep. L’Iran, membre fondateur de l’Opep est confronté à une série de sanctions américaines faisant suite à la décision de Trump de se retirer de l’accord de 2015 sur le nucléaire.
Pour Washington, les élections de mi-mandat, prévues en novembre, font grimper d’un cran les pressions exercées par Donald Trump sur l’Opep.