Malgré une hausse enregistrée à la clôture de la dernière séance de la semaine, dans les échanges de ce vendredi, le baril du Brent enregistre sa plus forte baisse hebdomadaire depuis novembre.
En effet, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 3,34 dollars, soit 3,1%, pour s’établir à 112,67 dollars le baril. Avant cette augmentation, les prix du Brent avaient atteint leur plus bas niveau au cours de la session, à 107,13 dollars, en enregistrant une chute de 4,6% au total de la semaine.
Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate, ont augmenté de 3,31 dollars, soit 3,1 %, pour s’établir à 109,33 dollars le baril. Tandis que les pertes pour la semaine ont enregistré 5,5 %.
Rappelons que les prix du brut ont augmenté depuis l’opération militaire en Ukraine et les contrats à terme ont atteint leur plus haut niveau depuis 2008, avant de chuter en raison de l’annonce de certains pays producteurs d’une possible augmentation de leur offre.
Le marché pétrolier reste tendu et sous-approvisionné, et les craintes quant à de possibles perturbations de l’offre d’or noir persistent.
Par ailleurs du côté nucléaire iranien, les négociations qui semblaient pourtant sur le point d’aboutir sont désormais au point mort, la demande par Moscou de garanties supplémentaires compliquant la donne.
Les discussions qui ont cours à Vienne avec l’Iran visent à ramener Washington dans l’accord nucléaire de 2015, notamment par la levée des sanctions contre l’Iran qui limitent entre autres très fortement sa participation au marché du pétrole.
Selon les analystes, un retour de l’Iran à pleine capacité d’exportation de pétrole pourrait rebattre les cartes de l’offre mondiale d’or noir.