Malgré une légère baisse vite rattrapée en début de séance de ce jeudi 7 octobre, les cours de l’or noir affichent actuellement un niveau très élevé et ce, malgré l’annonce d’une hausse plus importante que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
En effet, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, est en nette hausse (+0,90) par rapport à l’ouverture. A 81.81 dollars (16HGMT), il gagne 0.73 dollars en quelques heures.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) surfe mui aussi sur la même tendance haussière. A l’heure de référence, il avait atteint un prix de 78.08 dollars, en hausse de 0,84%.
Pour la deuxième semaine consécutive, les réserves commerciales de pétrole brut ont surpris les investisseurs en s’inscrivant en hausse plus forte que prévu. De son côté, l’EIA a annoncé mercredi que les stocks de brut avaient grimpé de 2,3 millions de barils la semaine passée.
La secrétaire américaine à l’Energie Jennifer Granholm a par ailleurs indiqué que l’administration américaine envisageait de puiser dans les réserves stratégiques de pétrole. Une démarche qui traduit, selon les analystes, l’inquiétude de Washington vis-à-vis d’un scénario haussier, qui pourrait enrailler la dynamique économique qui tend vers la reprise au niveau mondial.
Ceci d’autant plus que les cartels Opep et Opep+ n’envisagent pas de mettre davantage de barils sur le marché, ce qui aurait pour effet de casser les prix et les empêcher de monter en flèche.
Par ailleurs, le très volatil et très tendu marché du gaz s’affichait en baisse jeudi: le marché européen de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais perdait 6,18% à 101,50 euros le mégawattheure (MWh) vers 09H25 GMT, après être tombé à 81,075 euros en tout début de séance.