Les prix du pétrole ont connu des difficultés à la clôture des séances, mercredi 7 novembre, après avoir chuté à leur plus bas niveau en plus de trois mois lors de la session de clôtures. Ces pertes alourdies par les inquiétudes suscitées par la baisse de la demande des principaux consommateurs mondiaux de pétrole, les États-Unis et la Chine.
Les contrats à terme sur le brut Brent (référence européenne) ont progressé seulement de 15 cents et chute à 81,76 dollars US le baril, tandis que les contrats à terme sur le brut aux États-Unis (West Texas Intermediate) ont plongé de 2 cents et chute à 77,35 dollars US le baril. Les deux ont chuté au plus bas depuis le 24 juillet dernier.
Le brut algérien, Saharan Blend, référencés à l’OPEP, n’a pas été épargné par la baisse de la demande. Hier, il a chuté de 3,1% pour attendre les 83,84 dollars US.
« Le marché est clairement moins préoccupé par le potentiel de perturbations de l’approvisionnement au Moyen-Orient et se concentre plutôt sur un assouplissement de l’équilibre », ont déclaré les analystes de la banque ING, cités par Reuters, dans une note aux clients, se référant à un assouplissement des conditions d’approvisionnement en pétrole serré.
Les analystes de Goldman Sachs ont estimé les exportations nettes de pétrole par mer de six pays de l’OPEP, qui ont annoncé des réductions cumulatives de production de 2 millions de barils par jour(bpj) depuis avril 2023, rester à seulement 0,6 million de bpj en dessous des niveaux d’avril.
Les données en Chine, le plus grand importateur mondial de pétrole brut, ont également soulevé des doutes quant aux perspectives de la demande.
Agences