Pétrole : les prix du brut commencent l'année 2024 en hausse - Maghreb Emergent

Pétrole : les prix du brut commencent l’année 2024 en hausse

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Les prix du pétrole ont enregistré une légère hausse, lors de la première session du Nouvel An. Une hausse stimulée par les risques de perturbations de l’approvisionnement au Moyen-Orient après un affrontement naval en mer Rouge, ainsi que des signes positifs d’une forte demande prévue et d’une relance économique en Chine, le premier importateur de brut.

Le Brent brut a augmenté de 1,28 dollar (USD), soit 1,7% et atteint les 78,32 USD dans la matinée de ce 2 janvier, tandis que le brut américain (WTI) était à 72,69 USD le baril, en hausse de 1,04 USD, soit 1,5%.

Le brut algérien, Saharan Blend, continue sa baisse en dessous des 80 dollars. À l’ouverture des marchés, le Saharan Blend, coté aux prix de l’OPEP, a atteint les 78,1 USD, enregistrant une basse de 1,45% par rapport à la dernière clôture.

La situation sécuritaire au niveau de la mer Rouge continue d’influencer les marchés pétroliers. Après l’intervention de la marine américaine pour sécuriser les passages des navires de marchandise et des pétroliers, les rebelles Houthis ont riposté.

Selon Leon Li, un analyste de CMC Markets basé à Shanghai, “le prix du pétrole pourrait être affecté par l’escalade en mer Rouge au cours du week-end et la saison de pointe de la demande pendant la Fête du Printemps de la Chine”. Il fait référence aux vacances du Nouvel An lunaire en Chine prévues au début de février.

En revanche, un conflit plus large pourrait fermer des voies navigables cruciales pour le transport de pétrole, telles que la mer Rouge et le détroit d’Ormuz dans le Golfe. Après un échange de tires entre marine américaine et rebelles Houthis, un Navire de guerre iranien a navigué dans la mer Rouge, ont annoncé lundi les médias iraniens.

Au moins quatre pétroliers transportant du diesel et du carburéacteur du Moyen-Orient et de l’Inde vers l’Europe naviguent en Afrique pour éviter la mer Rouge, selon les données de suivi des navires.

M.E / Avec Reuters

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