Les confinements en Chine, qui ne cessent d’être prolongé, ont eu leur impact sur les prix du pétrole qui terminent la semaine en repli.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin a perdu 1,55% à 106,65 dollars. Le West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois a cédé quant à lui 1,65% à 102,07 dollars.
Selon les analystes, les confinements chinois sont un coup dur pour la demande mondiale, du fait la Chine est le premier importateur mondial de brut. Avec plus de 17.000 nouveaux cas positifs au coronavirus, annoncés vendredi, la capitale économique chinoise affronte la pire flambée de Covid enregistrée dans le pays depuis le début de la pandémie.
Au même moment, les États-Unis augmentent leurs demandes d’or noir. Une hausse qui vise à ralentir l’inflation mais pèse sur l’activité économique et donc la consommation de brut.
Selon les analystes, certains craignent qu’une hausse des taux de 50 points de base ne soit la première d’une longue série et puisse ralentir l’économie et la demande de pétrole.
Ainsi, après un début d’année qui a conduit le pétrole à des sommets pluriannuels, dopés par la guerre en Ukraine, les cours peinent à trouver une direction forte dans les dernières semaines.
Mais les analystes estiment que « les risques sur l’offre éclipsent ceux sur la demande », jugeant qu’il y a « un risque élevé que l’Union européenne ne mette en place un embargo sur le pétrole russe ».