L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a révisé à la baisse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2021, prévoyant une croissance annuelle de 5,8 millions de barils par jour (b/j) dans son rapport mensuel publié jeudi.
C’est environ 100.000 b/j de moins que les prévisions du mois dernier, principalement en raison de la prolongation ou de la réintroduction de mesures de confinement dans un certain nombre de pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), indique le rapport.
Les prix au comptant du pétrole brut ont fortement augmenté en janvier, le prix du panier quotidien de l’OPEP augmentant de 5,21 dollars, d’un mois sur l’autre, pour atteindre en moyenne 54,38 dollars le baril, précise le rapport.
Alors que la pandémie continue de dominer les développements économiques mondiaux, les perspectives d’amélioration de l’endiguement du COVID-19 augmentent, selon l’OPEP.
Le document prévoit aussi que l’activité économique « devrait accélérer considérablement » d’ici la fin juin 2021, alors que l’impact de la pandémie devrait s’atténuer et que l’élan devrait être soutenu par une demande refoulée, en particulier dans les secteurs des services à forte intensité de contacts comme le tourisme, les loisirs et l’hôtellerie.
Toutefois, a averti l’OPEP, de nombreux défis subsistent, notamment les variants du COVID-19 et l’efficacité des vaccins contre ces mutations. En outre, la dette souveraine dans la plupart des économies a atteint des niveaux tels qu’une augmentation des taux d’intérêt pourrait entraîner de graves tensions budgétaires, selon le rapport.