Les prix du pétrole, qui ont vu une tendance baissière depuis 3 jours, ont du mal à repartir à la hausse ce jeudi. Malmenés par une hausse des stocks de brut américains, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a pris une très légère appréciation de 0,25% par rapport à la clôture de la veille, pour stabiliser le prix à 82,85 dollars US.
En effet, selon les observateurs, cette chute « a été déclenchée par les commentaires du président américain après l’annonce de la poussée de l’inflation dans le pays en octobre dernier ». D’ailleurs, le président américain a estimé que « freiner la hausse des prix, et notamment la flambée des prix à la pompe, est une « priorité absolue« .
Pour ce faire, les analystes estiment que l’une « des mesures possibles est le déblocage des réserves stratégiques de pétrole (SPR) », ainsi que « de nouveaux appels à l’OPEP+ pour qu’elle augmente davantage sa production de pétrole ».
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), alliée à la Russie et neuf autres pays producteurs dans le cadre d’une accord de limitation volontaire de sa production d’or noir, laisse toujours sous terre plus de 4 millions de barils chaque jour.