La production de l’Opep a augmenté en octobre, pour atteindre un volume record, l’excédent venant surtout de Libye, du Nigeria et de l’Irak, des pays qui veulent être exemptés de toute réduction de leur production en raison de conflits, selon le rapport mensuel du cartel publié vendredi.
L’Iran, qui veut aussi être exempté pour retrouver sa production antérieure aux sanctions occidentales, a également extrait plus d’or noir.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a conclu un accord de principe fin septembre à Alger visant à réduire légèrement sa production, premier accord de ce type depuis 2008.
Le Comité technique de haut niveau de l’Opep se réunira à Vienne le 25 novembre, puis le 28 novembre avec des pays non-membres du cartel, a dit lundi le secrétaire général de l’Opep Mohammed Barkindo. L’Opep tiendra sa réunion ministérielle le 30 novembre à nouveau dans la capitale autrichienne.
L’organisation a extrait 33,64 millions de barils par jour (bpj) le mois dernier, selon des chiffres collectés auprès de sources secondaires, soit 240.000 bpj de plus qu’en septembre.
Le volume d’octobre est le plus élevé depuis au moins 2008, selon l’examen de Reuters des précédents rapports de l’Opep.
Surtout il laisse présager un excédent du marché pétrolier encore plus élevé l’an prochain.
La demande de bruts de l’Opep étant attendue à 32,69 millions bpj en moyenne en 2017, le rapport induit un excédent moyen mondial de 950.000 bpj cette année-là, si la production de l’organisation reste stable. Le rapport de septembre donnait un excédent de 800.000 bpj.
L’excédent de 2017 induit par le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) paru jeudi est plus proche de 500.000 bpj.