La production de l’OPEP a augmenté de 280.000 barils par jour (bpj) en juin, au plus haut de l’année de 32,72 millions bpj, en raison de la hausse de la production du Nigeria et de la Libye, deux pays exemptés de l’accord de réduction de la production en vigueur depuis le début de l’année et jusqu’en mars 2018.
L’Arabie saoudite et le Koweït ont largement respecté cet accord permettant à l’ensemble de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole d’afficher en juin un taux de conformité de 92% contre 95% en mai, suivant une enquête Reuters. »La hausse de la production de l’OPEP repoussera d’autant le moment où l’équilibre du marché pétrolier sera rétabli », a dit Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
C’est le Nigeria qui a le plus augmenté la production en juin, suivi de la Libye, les deux pays n’ayant pas à respecter l’accord de réduction de la production en raison de troubles internes qui perturbent leurs extractions et leurs exportations.L’Arabie saoudite a un peu augmenté sa production en juin mais malgré tout elle l’a réduite de 564.000 bpj au total, bien plus que l’objectif qui était de 486.000 bpj.
L’OPEP avait annoncé en 2016 un objectif de production de 32,5 millions bpj, fondé sur les chiffres bas du Nigeria et de la Libye. L’objectif prenait en compte l’Indonésie, qui a depuis quitté l’organisation, mais pas la Guinée Equatoriale, dernier pays en date à avoir rejoint le cartel, fin mai.Le total de 32,72 millions bpj de juin inclut la production de ce dernier pays, estimée à 150.000 bpj.