Incarcéré depuis mars 2019, l’homme d’affaire et ancien président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, a fait appel aux services d’un cabinet de lobbying américain « proche de Trump », révèle le journal américain indépendant Foreign Lobby.
Selon Foreign Lobby, le contrat a pour but la fourniture des « services de conseil aux entreprises et aux particuliers » ainsi que « d’autres services sur une base convenue ».
Le contrat dévoilé a été signé au nom de l’ex-patron du FCE, par la conseillère principale d’Ali Haddad, Sabrina Ben, pour un montant de 10 millions de dollars. Un contrat qui prendra fin le 25 juillet 2021.
Le contrat de lobbying signé entre Ali Haddad et la firme Sonoran Policy Group « se base sur un document officiel publié par le gouvernement américain » précise la même source.
« Je soupçonne que parce que le nouveau régime algérien est relativement faible, et parce qu’ils vont, à un moment donné, chercher à s’attirer les faveurs des États-Unis; l’objectif d’Ali Haddad serait de s’attirer les faveurs des Américains les plus puissants afin que [son] sort soit inclus dans la conversation avec l’Algérie sur la suite des événements », explique William Lawrence, ex-diplomate américain spécialisé dans l’Afrique du Nord, interrogé par Foreign Lobby.