Les marchés parallèles de la devise à travers le pays constituent la source principale de change pour tous les Algériens. Partant des gros importateurs qui couvrent leurs manques en devise par les changes parallèles, jusqu’aux voyageurs, qui, dans les bureaux de changes bancaires, n’ont droit qu’à l’équivalent de 15000 DA en devise.
Selon les experts de Radio M, qui animent le Café des Experts Economiques (CEE), ce laisser-aller assumée par les pouvoirs publics, « fait beaucoup de mal à l’économie national car elle saigne les réserves de change de la Banque centrale et déshonore les citoyens Algériens ». Le fait de vendre ou d’acheter de la devise en dehors du circuit bancaire constitue un délit selon la loi. « Mais dans le cas algérien, les pouvoirs publics protègent les cambistes (du marché parallèle) », souligne l’expert Mourad Goumiri.
Ce délit protégé « ne peut pas être le fait du hasard ou une force hors-la-loi, mais c’est voulu et cela sert les intérêts de certains personnes », déclare à son tour l’expert financier Ferhat Ait Ali.
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D’où vient tout cet argent ? Déjà personne ne peut quantifier les sommes qui circulent dans les marchés noirs de la devise à travers le pays. En revanche, la provenance de cet argent est bien connue. Seul « la Banque centrale peut émettre de la devise », répondent les deux experts de RadioM.
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