Le peu d’observateurs dépêchés par les institutions internationales et organisations non gouvernementales pour la surveillance de cette élection présidentielle a donné lieu à une ambiance morose au Centre international de presse (CIP) cette fois-ci.
Très peu d’activités sont organisées dans ce centre qui accueillait d’habitude les conférences de presse des différents observateurs ainsi que les représentants des candidats en lice et autres partis politiques. Ainsi, la plupart des délégations ayant séjourné dans le pays pour observer cette élection ont agi par communiqué de presse.
A l’image de Global Network for Rignts and Development (GNRD) qui a salué le peuple algérien pour son respect du jeu démocratique. « La présence d’observateurs étrangers en soi est un signe positif de la part des autorités algériennes », s’est félicité l’espagnole Marta Sorani (GNRD). Sinon, les journalistes algériens qui n’ont pas de club où se rencontrer ont trouvé dans le Centre international de presse (CIP) lors de ce scrutin pour la présidentielle l’occasion de se rencontrer.
Aucun responsable des directions de campagne des six candidats n’a choisi le CIP pour parler aux journalistes. Pas plus que les boycotteurs. Les confrères étrangers aussi n’y sont pas venus. Au CIP, installé à l’hôtel El Aurassi, il n’y avait en effet, que des journalistes algériens qui utilisent la logistique mise en place. « Pour chatter sur Facebook », ironise notre confrère Rabah Abdallah.
Une logistique qui laisse d’ailleurs à désirer avec une connexion Internet médiocre. Le ministre de l’Intérieur, qui a communiqué les taux de participations à partir du palais du gouvernement, rue Docteur Saâdane, devrait, lui donner de l’animation au centre à la faveur de sa conférence de presse qui se tient dans un moment. Une conférence où il annonce les résultats du scrutin.