Le sénateur vendéen, Bruno Retailleau, souhaite voir le groupe algérien reprendre directement les sites vendéens de FagorBrandt ou signer des accords de sous-traitance avec des entreprises comme Variance Technologies qui a montré son intérêt pour les sites vendéens. Philippe Breger, délégué syndical CGT (la Roche-sur-Yon), a regretté que ces sites restent à l’écart de l’offre de Cevital.
Après la décision du tribunal de commerce de Nanterre, jeudi, de reporter au 27 février son jugement dans la reprise de FagorBrandt, le président du Conseil général et sénateur de la Vendée (nord-ouest de la France), Bruno Retailleau, a exprimé son souhait de voir l’industriel algérien Issaad Rebrab, reprendre l’usine d’électroménager FagorBrandt afin de sauvegarder les sites vendéens et un maximum d’emplois dans le département.
Dans une déclaration reprise par le site Vendee.fr, Bruno Retailleau a affirmé : « Aujourd’hui, j’ai la conviction que l’avenir de l’électroménager vendéen passe par Cevital. Soit par une reprise directe des sites vendéens (par le groupe algérien, NDLR), soit par des accords de sous-traitance entre Cevital et d’autres entreprises, comme Variance Technologies qui a montré son intérêt pour les sites vendéens. »
Pour cet élu français, il existe des arguments solides pour convaincre Cevital que la reprise des sites vendéens « peut être un atout dans sa stratégie industrielle ».
Pour rappel, le groupe industriel algérien s’est porté candidat pour la reprise d’une partie des usines françaises du leader européen de l’électroménager, Fagor, placées en redressement judiciaire et risquant la fermeture. Son offre porte sur la reprise des usines de Vendôme et Orléans de FagorBrandt, ainsi que du siège et des services après-vente, soit 1.200 des 1.800 salariés du groupe en France selon la presse française.
Trois autres concurrents s’étaient présentés pour la reprise de ces usines avant de se rétracter. En bout de course, deux candidatures sont restées : celle de Cevital et de Variances Technologies. Philippe Breger, délégué syndical CGT (la Roche-sur-Yon) a regretté dans une déclaration à l’AFP que les sites vendéens restent toujours à l’écart de l’offre de Cevital.