Goldman Sachs a indiqué que les arguments en faveur d’un prix de pétrole élevé étaient toujours solides malgré les craintes d’une nouvelle récession de l’économie mondiale. La prestigieuse banque d’affaires américaine estime que le marché restera dans des déficits insoutenables et que l’équilibre tant attendu nécessitera « une baisse de la demande en plus du ralentissement économique en cours ».
Les prix mondiaux du pétrole oscillent près de leurs plus bas de plusieurs mois, sous la pression des inquiétudes persistantes concernant un très probable ralentissement économique. Goldman Sachs réduit ses prévisions de prix du Brent pour les troisième et quatrième trimestres à 110 et 125 dollars le baril, respectivement, contre des prévisions précédentes de 140 et 130 dollars.
La Banque maintient inchangées ses perspectives pour 2023, soit de 125 dollars. Ces dernières semaines, les prix du pétrole ont été entraînés à la baisse par « un mur d’inquiétudes qui monte », écrit Goldman Sachs dans une analyse. Ces inquiétudes incluent, entre autres, les craintes de récession économique et le retour aux confinements liés au COVID en Chine, ont noté les stratèges de la banque.
« Nous pensons que les arguments en faveur d’un de prix du pétrole élevés restent solides, même en supposant que tous ces chocs négatifs se produisent ; le marché restant dans un déficit plus important que prévu ces derniers mois », ont écrit les analystes de Goldman Sachs dans la note publiée par Bloomberg.
La banque a été optimiste sur le pétrole toute l’année et elle continue de l’être malgré la réduction de ses prévisions de prix à court terme. « Nous prévoyons toujours que les prix du Brent devront remonter bien au-dessus des marchés à terme », conclut Goldman Sachs.
Ali. T.