Les cours du pétrole restent soutenus crâce à plusieurs crises géopolitiques, faisant ainsi planer des risques sur l’offre venant du Moyen-Orient et de Russie.
Pour ce lundi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, s’est affiché à 87,63 dollars. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, a atteint les 84,78 dollars.
Selon les analystes, la tendance haussière est soutenue par une série de facteurs, dont des troubles au Moyen-Orient et un risque d’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui apparaît de plus en plus plausible.
Après que les Etats Unis avaient annoncé le retrait de personnels de son ambassade à Kiev face à la « menace croissante » de la Russie, Londres vient de prendre des mesures similaires. Ceci, au moment où l’Otan a annoncé ce lundi, avoir placé des forces en attente et envoyé des navires et des avions de combat pour renforcer leur défense en Europe de l’Est face aux activités militaires de la Russie aux frontières de l’Ukraine.
Une situation incertaine au Moyen-Orient
Par ailleurs, la situation au Moyen-Orient reste également incertaine. Les rebelles au Yémen ont tiré des missiles balistiques contre les Emirats arabes unis ce lundi. En Arabie saoudite, deux personnes ont été blessées par d’autres tirs.
La Russie comme les Emirats arabes unis, étant des producteurs importants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires (Opep+), ces troubles font planer des risques conséquents sur l’offre de pétrole.
Des analystes estiment, cependant, que le risque représenté par la crise Russie-Ukraine n’a pas complètement été intégré aux prix de l’or noir.