L’Algérie se positionne à la 7e place à l’échelle mondiale dans le domaine de la production de l’huile d’olive, a indiqué, mercredi, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, à l’ouverture de la Conférence nationale sur le plan de développement et de protection de la filière oléicole, organisée par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA).
« L’oléiculture figure parmi les principales filières agricoles de notre pays, en termes de quantité et de qualité, ce qui permet à l’Algérie de se positionner à la 4e place à l’échelle mondiale en matière de production d’huile de table et à la 7e place dans le domaine de la production de l’huile d’olive », a soutenu le ministre.
Selon le ministre, l’oléiculture représente 45% de la surface totale de l’arboriculture fruitière et occupe, de ce fait, la 1ere place au plan national avec des capacités de production réparties sur l’ensemble du territoire.
Une production de plus de 100 millions de litres/a
Le ministre a également fait savoir que le soutien technique et financier assuré par l’Etat durant ces dernières années, a encouragé les producteurs à élargir les surfaces de production dans de nombreuses régions du pays pour inclure la majorité des wilayas, soit une surface totale de 440.000 hectares.
Évoquant la production de l’huile d’olive, le ministre a indiqué que l’Algérie a réalisé une autosuffisance en la matière avec une production de plus de 100 millions de litres/an, permettant ainsi de valoriser cette filière via l’exportation.
Henni a, par ailleurs, souligné que le programme de développement de la filière était axé sur la revalorisation de la richesse oléicole à travers les nouvelles plantations et l’élargissement de leurs surfaces, outre l’intensification de l’oléiculture par l’irrigation, l’amélioration des techniques de production et une meilleure utilisation de la mécanisation agricole spécialisée.
Autres objectifs de ce programme, selon Henni, l’amélioration du rendement et de la qualité de production, notamment celle à même d’apporter une valeur ajoutée à l’économie, la valorisation des types à forte valeur marketing, la promotion de la production pour couvrir les besoins de consommation interne, en plus d’assurer les possibilités d’exportation.
Le ministre a, en outre, mis en avant la nécessité d’impliquer l’université, d’encourager l’innovation scientifique et d’exploiter les résultats des recherches dans le domaine du développement et de la diversification de la production.
Pour le ministre, les conditions géostratégiques mondiales actuelles, corrélées aux changements climatiques et à une faible pluviométrie, imposent davantage de mobilisation et la réunion de tous les moyens possibles, en vue de faire face aux enjeux liés à l’impératif de garantir la sécurité alimentaire du pays.
Selon le ministre, les résultats réalisés sur le terrain, notamment dans les filières stratégiques, les cultures maraichères et l’arboriculture fruitière » présagent d’un avenir florissant pour l’agriculture dans notre pays ».