La production nationale d’engrais peut désormais couvrir toute la demande interne. Le recours à l’importation n’est plus justifié, indique le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Intervenant lors des travaux des Assises nationales de l’agriculture, qui se déroulent au Palais des Nations (Club des pins) sous le slogan »Agriculture: pour sécurité alimentaire durable », M. Arkab a indiqué que « l’intégralité de la demande intérieure d’engrais a été couverte grâce à la production nationale qu’assurent le Groupe Sonatrach et ses partenaires, renforçant le marché national avec plus de 300.000 tonnes d’urée ».
Le ministre a, dans le même contexte, fait état de la signature de 116 contrats d’approvisionnement en engrais avec le Groupe ASMIDAL et des opérateurs privés, en vue d’assurer la couverture de la demande sur toute le territoire national sans avoir à recourir à l’importation.
« Nous entendons poursuivre le travail avec davantage de profondeur, de façon continue, avec tous les secteurs pour parvenir à satisfaire le marché national local et proposer différents types d’engrais par le biais de la production locale », souligne le ministre.
Il a également mis en avant les mécanismes adoptés pour assurer la stabilité des prix sur le marché national, qui « ont permis de protéger l’agriculteur algérien des fluctuations des prix internationaux d’engrais qui n’ont eu de cesse d’augmenter et ont atteint des niveaux très élevés ».
Le ministre a rappelé, dans ce contexte, l’importance du projet du complexe de phosphate à l’est du pays devant alimenter le marché intérieur en matière première pour la production des engrais composés et exporter la surproduction pour augmenter le volume des exportations du pays hors hydrocarbures.
Outre les engrais, le secteur de l’énergie et des mines contribue grandement à la réalisation de la sécurité alimentaire à la faveur du raccordement des superficies agricoles en électricité et gaz concernant l’industrie agroalimentaire, a fait savoir M. Arkab qui a rappelé le raccordement de 30.000 exploitations agricoles sur un total de 57.000 en électricité à la fin de 2022 pour un coût global de 74 milliards de DA.