La production des semences en Algérie s’attend à un développement accéléré, surtout après la décision du gouvernement d’arrêter l’importation de ce produit.
A cet effet, huit conventions ont été signées entre l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et des instituts et laboratoires universitaires, pour produire des semences en méthode scientifique et réfléchie pour améliorer de la production agricole nationale.
Selon le chef du département du développement durable à l’OAIC, Noureddine Omrani, qui s’est exprimé à la radio nationale, « ces conventions s’inscrivent dans le cadre du programme fixé par le gouvernement qui vise la coopération avec les universités, afin de renforcer la capacité nationale en matière de semences et permettre également, le retour de quelques anciennes variétés ».
Ainsi, l’implication de l’université dans le développement agricole « est une nécessité fondamentale pour le développement économique du pays, et élever le niveau de la production agricole », estiment les spécialistes. C’est un passage obligatoire, pour assurer la sécurité alimentaire de l’Algérie et couvrir ses besoins nationaux, notamment en céréales et légumineuses.
Rappelons que le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a annoncé le 11 aout dernier, « l’arrêt, dès l’année prochaine, de l’importation des semences maraîchères ». Pour Benabderrahmane, « cette décision n’est nullement motivée par un manque de ressources financières, mais plutôt par la nécessité de mettre un terme à la consommation des énergies algériennes, d’autant que les instituts et universités forment un nombre important d’étudiants dans diverses spécialités agricoles ».