L’Algérie compte se lancer dans la production d’hydrogène vert. Des projets pilotes de 2 à 10 mégawatts vont être lancés prochainement en collaboration avec des partenaires étrangers, selon le Commissaire national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique auprès du Premier ministre, Noureddine Yassaa.
Lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale, ce dimanche, Yessaa a révélé que des discussions sont en cours pour lancer ces premiers projets pilotes de production de d’hydrogène vert à partir de l’électrolyse de l’eau.
Pour le commissaire en énergies renouvelables, « rien n’est impossible vu le potentiel national en matière d’hydrogène vert ». Il a expliqué que l’Algérie détient de l’expérience dans le domaine de la production, de stockage, de distribution, de transport et de l’exploration de l’énergie, notamment le gaz.
Un objectif de 1 à 2 millions de tonnes d’hydrogène d’ici 2040
Par ailleurs, le responsable du secteur des énergies renouvelables a fait savoir qu’une feuille de route pour l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert a été présentée aux réunions du gouvernement.
Dans le détail, le même responsable explique que la feuille de route se décline en plusieurs phases et comprend plusieurs aspects, notamment techniques, réglementaires et normatives, mais aussi ceux liés à la recherche et à l’innovation. « Tout cela va être lancé pour la mise en place de cette feuille de route à l’horizon 2050 », a-t-il affirmé.
L’invité de la radio nationale a aussi indiqué, que « la première ambition de l’Algérie est de produire 1 à 2 millions de tonnes d’hydrogène à horizon 2040 ». Il a précisé que cette démarche « inclut la production de l’hydrogène dit bleu à partir du gaz naturel, soulignant au passage que l’Algérie produit déjà de l’hydrogène à partir du gaz naturel, mais aujourd’hui elle œuvre à réduire l’empreinte carbone ».