L’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL) a lancé une mise en demeure à l’entreprise de construction chinoise « BUCG/CHINE », en raison du retard enregistré dans plusieurs projets confiés à cette entreprise dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Selon un communiqué de l’agence, une première mise en demeure a été adressée à la société, propriétaire de la transaction n°50/M. J.J.S./2018, approuvé le 14/05/2018, relatif à la réalisation des travaux de voirie et des réseaux divers pour le projet de vente en location de 1080/1500 logements, ainsi que la construction de locaux à caractère commercial et professionnel dans la zone de Draa El Mizan à Tizi Ouzou.
L’excuse avancée par l’entreprise chinoise est le manque de ressources humaines et matérielles. Cette excuse est également évoquée à la lumière du rapport établi par le bureau des études de suivi du CNERU en date du 15/11/2023.
Le rapport souligne la lenteur du rythme de travail et le manque de ressources humaines et matérielles au niveau des chantiers du projet. Le taux d’avancement des travaux a atteint 25% par rapport aux délais contractuels qui n’ont pas dépassé 67%.
En conséquence, il a été décidé d’adresser une mise en demeure à l’entreprise de construction chinoise chargée du projet, et d’exiger un nouveau programme de travaux actualisé et précis.
Il a aussi été demandé à l’entreprise de fournir au chantier des ressources humaines et une main d’œuvre qualifiée afin d’accélérer le rythme de réalisation. Ainsi que de prendre toutes les mesures appropriées pour reprendre les travaux dans le but de compenser le retard enregistré.
Il a été aussi instruit de mettre en place des équipes qui travaillent selon un système de rotation de 3×8 pour assurer un travail permanent et continu au chantier.
En fin, relancer le projet et prendre toutes les mesures nécessaires pour installer des ateliers de travaux routiers et divers réseaux afin de corriger le retard enregistré.
Dans le cas où la société ne respecterait pas les instructions de cette mise en demeure, dans un délai maximum de huit jours à compter de la date de sa première publication, l’agence AADL est tenue de prendre toutes mesures coercitives, conformément au dispositif applicable.