Le projet dit « bande verte » lancé en 2014, le long de la route nationale reliant Ouargla à Tougourt, s’avère être un flop, alors qu’il a déjà englouti une enveloppe de deux cent milliards de centimes.
Des voix s’élèvent, désormais, et appellent à lever le voile sur cette gabegie et à nommer les responsables qui ont entretenu ce mirage. 60 000 oliviers et 11 000 palmiers ont été consentis à ce projet, le long de la nationale n° 3 dans l’axe Ouargla-Tougourt.
Ce chantier livre aujourd’hui un désolant spectacle, où, s’enchevêtrent arbres morts, conduites d’irrigation (goûte à goûte) et puits de forage hors service et autres images apocalyptiques.
Des élus et des activistes de la société civile imputent la responsabilité de ce désastre à quelques communes auxquelles a été confiée la mission d’arrosage des arbustes plantés, finalement devenus de vulgaires brindilles desséchées.
L’on rappelle que la manne des 200 milliards de centimes alloués au projet, a été prélevée du budget de la commune de Hassi Messaoud, indique le quotidien El Khabar, qui ajoute que les responsables de cette wilaya proposent le transfert de ce projet de son statut de bien des affaires religieuses à celui de bien de l’Etat afin de le revaloriser.
Par ailleurs, ajoute le même quotidien, des associations et autres organisation à l’instar de l’organisation de lutte contre la corruption, invitent à ouvrir une enquête afin de regarder de plus près dans ce dossier explosif.
Ainsi, le secrétaire régional de l’organisation de lutte contre la corruption indique qu’une « 3issaba couve ce dossier » et de s’interroger : « A quand l’ouverture d’une enquête afin de mettre la lumière sur ce dossier et débusquer les auteurs du gaspillage de l’argent public qui doivent répondre de leurs actes devant la justice ? ».