Prudent, le gouvernement marocain table pour 2016 sur une croissance modeste de 3% - Maghreb Emergent

Prudent, le gouvernement marocain table pour 2016 sur une croissance modeste de 3%

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Elaboré sur la base d’un prix de baril de pétrole à 61 dollars, le projet de loi de finances pour 2016 table sur la poursuite de la réduction du déficit budgétaire à 3,5%.

 

 

Adopté mercredi dernier par le conseil du gouvernement, le projet de loi de finances pour 2016 (PLF 2016) devrait être soumis au parlement mercredi 21 octobre. Il table sur une croissance modeste de 3%, la poursuite de la réduction du déficit budgétaire à 3,5% et une inflation maîtrisée à 1,7%. Il a été calculé sur la base d’un prix de baril de pétrole à 61 dollars.

Les dépenses seront de 388 milliards de dirhams (MMDH), alors que les recettes prévues par le gouvernement Benkirane seront de 364 MMDH, soit un déficit de 24 MMDH, selon un communiqué du conseil de gouvernement.

Selon une déclaration faite à l’issue de ce conseil du gouvernement par Mustapha El Khalfi, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, le PLF 2016 ”met en œuvre les orientations générales adoptées en Conseil des ministres qui s’articulent autour de quatre priorités, dont la consolidation des bases d’une croissance économique équilibrée, soutenue par une hausse de l’investissement.

La confection du PLF 2016 intervient, selon El Khalfi, ”après une année marquée par un taux de croissance de 5%, une récolte agricole record (115 millions de quintaux), la baisse du déficit de la balance des paiements à 2,8 % contre 9% en 2012, et la hausse de 5,2% des transferts des Marocains résidant à l’Etranger (MRE) et des IDE de 22,8 % à 24,2 MMDH.

 

26.000 emplois à créer dans la fonction publique

 

Le PLF 2016 table sur la création de 26.000 postes de travail dans la fonction publique, en plus de ceux qui devraient être créés par une enveloppe de 189 MMDH dégagée pour l’investissement public.

L’année 2015 devrait être clôturée, selon le ministre marocain de la Communication, par une hausse de 5% du taux de croissance, un recul du déficit budgétaire à 4,3% contre 7,7 % en 2012, et la baisse du taux de chômage à 8,7 %. L’inflation devrait également être ramenée à 1,8% en variation annuelle. 

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