L’affaire qui a fait couler beaucoup d’ancres et même traîné des responsables du groupe pétrolier nationale en justice, a été évoquée ce dimanche, par un cadre de cette même compagnie.
Selon le vice-président responsable de la stratégie, de la planification et de l’économie, à la Sonatrach, les rendements de la raffinerie d’Augusta en Italie, depuis son acquisition en 2019, jusqu’à 2020, n’étaient pas satisfaisantes.
Pour le responsable de la compagnie nationale, qui s’est exprimé ce dimanche sur les ondes de la radio nationale, ces résultats enregistrés par cette infrastructure, « n’étaient pas conformes aux attentes pour les deux premières années d’exploitation, en raison des travaux de maintenance ». « Ces travaux ont été prolongés de 2 mois à 5 mois et réalisés en 2019, qui ont fait que la raffinerie n’ait fonctionné que pratiquement la moitié de l’année », a-t-il expliqué.
Même durant l’année 2020, les résultats attendus de cette raffinerie n’étaient toujours pas palpables. Le responsable de la stratégie à Sonatrach, a expliqué cette défaillance par le fait que cette infrastructure « a été impactée par la crise sanitaire qui a touché, au même titre, les raffineries en Europe ».
Par contre, le responsable du groupe Sonatrach a estimé que la raffinerie a réussi à réaliser, durant l’année 2021, des résultats « positifs » et « conformes aux objectifs ». Ainsi, il a été possible pour cette infrastructure de « payer une partie de ses dettes », selon le vice-président responsable de la stratégie à Sonatrach.
Selon le même responsable, la raffinerie d’Augusta offre à la compagnie pétrolière nationale des « opportunités de commercialisation et de trading en Europe très intéressantes ». Sur cette même lancée, le responsable du groupe pétrolier a affirmé que Sonatrach espère récupérer ses investissements dans cette affaire, « à moyen terme ».