Réda Hamiani : « le FCE a été piégé en étant amené sur le terrain politique en 1999 » - Maghreb Emergent

Réda Hamiani : « le FCE a été piégé en étant amené sur le terrain politique en 1999 »

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Le quatrième mandat et l’attitude à adopter à son égard donne du fil à retordre au Forum des chefs d’entreprises (FCE). Son président, Réda Hamiani, rencontré ce mardi à l’APN en marge d’une journée parlementaire sur le thème de « l’Entreprise algérienne face à la banque, réformes et défis », affirme que le FCE va se retirer du terrain politique.

 

Réda Hamiani affirme que le FCE est une association économique qui ne doit pas se prononcer sur les questions politiques qui, sont d’ordre personnel. « Je vais essayer en ma qualité de président du FCE d’influencer mes collègues du forum lors de l’assemblée générale prévue le 13 mars prochain, pour que la question de se prononcer sur les questions politiques ne relève plus des prérogatives du FCE qui reste une association économique », déclare-t-il. « Se prononcer pour ou contre un candidat donné est une question personnelle et chacun doit se retrouver seul devant l’urne avec une décision prise par lui-même. Cela relève d’une conviction personnelle. Le FCE ‘’khatih’’, il n’a rien à avoir là-dedans », a-t-il enchainé. « La première question qui sera posée lors des travaux de l’AG, sera ‘’est ce que vous pensez qu’il est opportun que le FCE se prononce sur des questions politiques ?’’. Pour moi, je dis non », souligne Hamiani estimant que c’était une erreur que le FCE soit « poussé » à introduire dans le débat les questions économiques.

Le FCE piégé avec l’arrivée de Bouteflika au pouvoir

Le président du FCE affirme que son organisation a été piégée en étant amenée sur le terrain politique en 1999, année ayant coïncidé avec l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika à la Présidence. « J’insiste que nous sommes une association à caractère économique, et par conséquent on se prononce sur des politiques économiques. En politique, chacun est libre d’avoir son avis. Le FCE s’est mis dans de sales dispositions en devant se prononcer pour ou contre le 4e mandat de Bouteflika.  Ses membres devaient se prononcer en février dernier, mais l’Assemblée a été reportée officiellement faute de quorum. Officieusement, la question divise les membres. Une autre assemblée avait été convoquée pour début mars, reportée à nouveau pour le 13 mars.  

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