Selon les organisateurs de la rencontre, « six axes prioritaires sont arrêtées dans la feuille de route annexée à la Déclaration Ministérielle ».
Un groupe de travail représentant 10 pays de l’ouest de la Méditerranée se sont réunis lundi à Alger pour la préparation de la déclaration d’Alger « pour consolider la coopération régionale dans le domaine de l’économie bleue en Méditerranée occidentale ». Une déclaration qui sera ratifiée mardi à la fin de la conférence sur l’économie Bleue, qui se déroule les 3 et 4 décembre à l’hôtel El Aurassi, à Alger.
Selon les organisateurs de la rencontre, « six axes prioritaires sont arrêtées dans la feuille de route annexée à la Déclaration Ministérielle ». Ces axes aboutiront ensuite sur des projets de coopération concrets et réalisables.
Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi a déclaré que l’Algérie allait « œuvrer pour construire les bases d’une coopération durable et mutuellement avantageuse pour les deux rives de la Méditerranée ». Il a aussi insisté sur « la mobilisation et la mise en synergie de l’ensemble des acteurs institutionnels ou privés, des experts et de la communauté scientifique ainsi que la société civile, concernés par la sauvegarde de nos écosystèmes, la protection et la gestion rationnelle de nos ressources et le bien-être économique et social ».
Une étape vers l’intégration méditerranéenne
La Conférence OuestMED d’Alger « constitue une étape importante pour consolider la coopération régionale dans le domaine de l’économie bleue en Méditerranée occidentale permettant d’aller vers de nouveaux projets de coopération concrets et réalisables sur la base des six axes prioritaires communs arrêtées dans la feuille de route annexée à la Déclaration Ministérielle », indique le communiqué de la conférence.
Pour rappel, le processus de l’initiative en faveur du développement Durable de l’Economie Bleue en Méditerranée a été lancée, en 2015, par l’Agence Exécutive pour les PME (AESME) et la Direction Générale des Affaires Maritimes et de la Pêche (DG MARE), de la Commission européenne et ce, suite à la déclaration Ministérielle de l’UpM qui a été adoptée le 17 novembre 2015, lors de la Conférence ministérielle de l’Union pour la Méditerranée (UpM), auquel l’Algérie a activement participé et où elles est représentée essentiellement par le secteur de la Pêche.