La Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) a annoncé dans un communiqué publié lundi 13 juillet avoir validé la demande d’adhésion à cette institution financière, formulée par l’Algérie.
Déposée au mois de mars dernier, la demande de l’Algérie vise à accéder au statut de pays bénéficiaire des services de financement et de conseil de la BERD.
Toutefois, cette démarche ne représente que la première étape d’un processus d’adhésion, durant lequel l’Algérie devra remplir un certain nombre de conditions, afin de pouvoir le mener à son terme, précise le communiqué.
« Nous sommes très fiers et heureux d’accueillir l’Algérie en tant que tout récent membre. J’ai hâte d’amorcer les travaux dans le pays dès que nos actionnaires auront pris la décision définitive. Notre objectif est de libérer le potentiel de l’Algérie, en particulier dans le secteur privé, pour créer des emplois et promouvoir un développement durable », a déclaré Jürgen Rigterink, président par intérim de la BERD.
L’Algérie pourra en effet bénéficier d’accompagnement et de services financiers, à travers une large gamme d’instruments et des investissements dans le secteur privé, axés principalement sur le financement des énergies vertes, la bonne gouvernance et l’intégration économique.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a été fondée en 1991 pour instaurer, après la guerre froide, une ère nouvelle en Europe centrale et orientale.